
BIG TOYS ON AIR ET JETPACK AVIATION VOUS PROPOSENT
LA PREMIÈRE FORMATION DE PILOTE JET PACK.
JETPACK AVIATION , école de pilotage agréée FAA vous propose des stages certifiés de deux jours pour apprendre à piloter le fameux JET PACK JB10.
C’est en Californie, au bord du pacifique avec un climat de rêve et des vues magnifiques sur la côte environnante.
Ce n’est pas une attraction style Disneyland, c’est une vraie formation dont le cursus a été approuvé par la FAA (Federal Aviation Administration), alter ego américaine de notre DGAC nationale.

Comme pour une vraie formation de pilote, tous les aspects théoriques et pratique du pilotage seront passés en revue.
Ainsi vous apprendrez à connaitre les caractéristiques de la machine, le décollage et atterrissage, le stationnaire ainsi que toutes les manoeuvres de translation en vol dans chaque direction.
C’est la même formation jet pack que suivent les instructeurs et les pilotes de l’US ARMY.
Tout le cursus est intégralement sécurisé par un instructeur au sol qui vous sera dédié à 100%.
Il est équipé d’une télécommande pour corriger vos écarts et garder vos évolutions dans un cadre sécurisé.
De plus un câble avec un enrouleur de sécurité attaché au jetpack assure une sécurité a 100%. Ce système permet même à plusieurs mètres du sol d’empêcher tout impact avec le sol.
Voler en jet pack n’est plus un rêve inaccessible, si vous voulez apprendre à piloter un jet pack, c’est en Californie que ça se passe avec JETPACK AVIATION, tout simplement l’inventeur de la formule.
Plus d’information sur JETPACK AVIATION, cliquez ici.
LE PROGRAMME DE LA FORMATION JET PACK
- Programme de formation approuvée FAA
- Entrainement sur le fameux JB10 JETPACK certifié
- Formation individuelle par instructeur qualifié
- Aucune expérience aéronautique préalable requise
- 3 vols minimum par jour
- Certificat et écusson délivré en fin de formation
- Equipement de vol fourni et offert en fin de session
- Boissons et repas inclus
La journée type
Elle commence à 8h00 et les cours s’articulent autour des thèmes suivants:
- Règles de sécurité
- Caractéristiques du JB10
- Commandes de vol
- Dynamique de vol JET PACK
- Connaissance des combinaisons de vol
- Enfilage des tenues
- Découverte des dispositifs limitatifs de sécurité
- Démonstration de l’alimentation carburant
- Vérification des commandes et checklist avant mise en route
- Procédure de démarrage
- Connaissance des manoeuvres de vol
- Vol de démonstration
- Maniement de la manette des gaz
- Exercice de stationnaire
- Exercice de rotation
- Mise en montée
- Essais de translation dans l’axe
- Essais de translation latérale
- Debriefing après le vol de démo
- Séances de vol élève, 6-10 min/vol
- Debriefing après chaque vol
- Session photos et Video
- Délivrance du certificat de vol à l’issue de la session
En vrai ça donne quoi ?
Après avoir un petit speech de bienvenue de David, l’inventeur du Jet pack, autour d’un pot d’accueil qui nous laisse le temps de découvrir les « coreligionnaires » de ces deux jours, nous nous dirigeons vers « LA BÊTE » fièrement installée sur son support.

Et là évidemment la poussée d’adrénaline est immédiate, le pouls s’accélère et la pression monte d’un cran. Chaque participant réagit à sa manière, certains sont volubiles et d’autres incroyablement silencieux.
Les questions fusent mais l’équipe se contente de retracer brièvement la genèse incroyable de l’engin.
Le briefing
Place au travail, fin de la récré on rentre dans le dur.
Tout le monde s’assoit et ouvre grandes ses oreilles, c’est le temps des consignes, des procédures et l’accent est mis sur la sécurité avant tout.
Tout les échanges entre le prof et l’élève se feront par signes, l’instructeur ordonnant à l’élève pilote d’exécuter telle ou telle action uniquement par communication visuelle.
La raison en est le bruit développé par les réacteurs qui couvre tout le reste et rend pour l’instant impossible tout échange vocal.
Une fois les procédures connues de tout un chacun vient le temps des essayages, combinaison de vol ignifugée, casque, gants, bottes, chacun doit se sentir à l’aise dans son équipement de vol, c’est pas Apollo ni Cap Canaveral mais ça y ressemble.
Il est temps maintenant de visualiser le programme de vol que chacun devra s’efforcer de suivre quand son tour viendra.
Boris s’équipe, s’arrache et nous fait une démonstration en live.
Check des instruments, démarrage des réacteurs, accélération et décollage en douceur, stationnaire impeccable, rotation vers la gauche, puis à droite, prise d’altitude, redescente, translation latérale droite gauche, et finalement déplacement stabilisé longitudinal.
Ça a l’air facile mais on discerne quand même une certaine concentration sur le visage du pilote.
Il faut dire que l’aire d’évolution est restreinte, à dessein bien sûr, pas question de s’échapper dans la baie pour se faire plaisir et amuser la galerie.
Tout est dans la maîtrise et le contrôle de la machine dont découle la fluidité du vol.
Assister de si près au décollage de l’unique jet pack certifié au monde est réellement impressionnant, un sentiment de puissance et de science fiction assez époustouflant.
Le brellage
A notre tour maintenant, qui commence ?
Alors là, il y a deux camps, les impatients et ceux qui ne le sont pas du tout, mais alors pas du tout.
Je pense que certains ont dû se demander à cet instant ce qu’il étaient venus faire ici.
L’installation de l’homme dans le jet pack.
Un grand moment, tout d’abord il faut se glisser entre les deux bras supportant les poignées, on comprend à cet instant l’insistance du questionnement sur la corpulence du candidat lors de la réservation.
Il y a de la place mais pas trop.
Ensuite on se retourne vers les deux poignées, dans le bon sens de marche évidemment, et on va attacher et bien serrer les cinq sangles de maintien du corps dans le corset.
On commence par la ventrale, puis celles situées autour des épaules, enfin celles retenant les cuisses et le bassin, jeu réduit au minimum.
Indubitablement vous faites corps avec un volumineux sac à dos, rempli de kérosène et capable de griller vos Berlutti en quelques secondes.
Devant vos yeux vous avez deux écrans surmontants deux poignées rotatives à axe vertical.

Les commandes du jet pack
A droite la poignée commande les gaz, elle tourne à l’inverse d’une moto mais comme celle d’un hélico, dans le sens anti horaire on accélère, dans le sens horaire on décélère.
Le mini tableau de bord au dessus de cette poignée droite vous indiquera la température turbine, les tours minute et la charge de la batterie avec des leds d’alerte.
Mais aussi et surtout LA LED PRIMORDIALE qui en passant du vert au rouge clignotant sifflera la fin de partie faute de carburant disponible.
Sur la poignée gauche s’affiche la vraie jauge carburant qu’en fait vous n’aurez pas le loisir ni la disponibilité d’esprit de consulter pas plus que tous les autres cadrans d’ailleurs.
Il vous est demandé de vous concentrer uniquement sur les ordres de votre instructeur et de surveiller l’éventuel clignotement rouge de la led carburant.
Croyez-moi, vous n’aurez pas suffisamment de neurones pour gérer autre chose tant la charge de travail est importante.
La poignée gauche, elle, commande la rotation sur place de l’ensemble homme machine, c’est très intuitif, à gauche vers la gauche et inversement.
Attention c’est très sensible, pas de mouvement brusque le calibrage est fin.
Premier vol en jet pack
Switch sur on, la séquence automatique de démarrage commence, les réacteurs s’animent, l’injection de kérosène fait littéralement s’envoler les tours minute et le bruit devient assourdissant, même au ralenti on est déjà impressionnés.
Bon je la tourne ou pas cette poignée droite ??
Le mec trop sérieux en face ne me laisse pas le choix, j’accélère et le stress grimpe en flèche car je n’ai toujours pas quitté le sol, vais-je savoir rester stable ou vais-je valser dans le décor ?
Un truc du genre Maman au secours…
On continue de tourner cette fichue poignée montée à l’envers et la gravité disparait assez vite, on se retrouve en l’air et la stabilité un peu hésitante au tout début est somme toute assez facile à atteindre, le Jetpack est très bien calibré.
Allez on essaie de se poser pour voir si on sait faire aussi, ok, so far so good, on redécolle, c’était trop bon.
On teste un peu la sensibilité des gaz pour voir si on va savoir gérer la hauteur de vol, et puis on s’essaye à tourner sur place tout tout doucement et ça marche, hourra, même si on est très loin de la démo majuscule de Boris.
Je ne vous cache pas que pendant ce temps là, ce n’est pas simplement les poignets qui travaillent mais plutôt tout l’ensemble du corps qui est sous tension extrême avec un palpitant au taquet et un cerveau proche du burn out.
En effet il y a du taf là haut pour digérer les remontées d’infos totalement inconnues et balancer au plus vite des semblants d’instructions dans le bon sens et correctement calibrées aux membres en charge des commandes.
Un très très gros travail.
Les translations
L’étape suivante c’est la translation longitudinale.
La commande se fait avec les avant bras qu’on abaissent pour avancer et accélérer ou qu’on lèvent pour freiner, s’arrêter et reculer.
Là encore c’est sensible et les deux mains doivent descendre avec la même amplitude sinon c’est mort pour la ligne droite.
Et donc vous avez compris que la translation latérale se commande avec les épaules en abaissant celle du côté où l’on veut se diriger.
En fait il faut comprendre qu’à part la rotation qui se fait par l’orientation de tuyères mobiles en sortie de réacteur via la rotation de la poignée gauche, le mouvement autour des deux autres axes résulte de l’inclinaison que l’on donne au jet pack entier.
Ca se veut aussi intuitif que possible et ça l’est, joli travail.
Vers l’avant pour avancer, sur le coté pour le mouvement latéral, en fait comme le manche d’un hélico.
En théorie ça parait simple mais en réalité c’est pas facile, car une action sur une commande déclenche des effets secondaires, ceux qui se souviennent de leurs cours de physique penseront résultante de force et ils auront tout compris.
En effet en orientant le flux des gaz, vous allez perdre de l’altitude qu’il faudra compenser en rajoutant des gaz, de même en ramenant l’orientation au neutre vous allez remonter mais si vous freinez trop fort vous allez redescendre.
Evidemment c’est classique, on sur-corrige et l’enfer commence, on est tout le temps en retard et derrière la machine au lieu d’anticiper les réactions.
Et demain on remet ça
Résultat la nuit prochaine vous allez bien dormir, et je vous le conseille fortement car demain on remet ça.
La charge de travail ne va pas s’alléger, vous pouvez leur faire confiance à ces diables Californiens de l’équipe JETPACK AVIATION.
Ainsi au terme de ces quarante huit heures éprouvantes intellectuellement mais aussi physiquement vous aurez le privilège de pouvoir vous compter au sein du club très élitiste des pilotes de jet pack.
En souvenir de ces journées exceptionnelles vous conserverez votre tenue de vol et les écussons qui iront bien dessus pour épater vos copains forcément verts de jalousie.
Vous garderez pour vous des images et sensations indélébiles comme celles de votre premier vol solo quand vous n’étiez qu’un jeune élève pilote.
Le Jet pack c’est déjà demain et ça va être génial.